Lors du Conseil communal du 31 mai 2012, le Collège nous a partagé sa vision à long terme pour le développement de Mettet, à travers la présentation du Schéma de Structure Communal (SSC).

Le SSC s’est construit en 3 phases. Ainsi, en février 2011 avions-nous connaissance de la « photographie » de Mettet, un état des lieux global réalisé par le bureau d’étude (l’auteur de projet) engagé (phase I).

Durant un an et demi, le Collège s’est chargé de définir des objectifs et des orientations territoriales (phase II).

L’enjeu de la séance de ce 31 mai portait donc surtout sur la présentation des mesures d’aménagement prônées par la majorité (phase III).

D’emblée, deux constats s’imposent sur le travail réalisé par le Collège:

  1. certaines mesures qui nous sont présentées ont comme un air de déjà vu; en effet, plusieurs d’entre elles figurent déjà parmi les projets établis dans le Plan Communal de Développement Rural (PCDR).
  2. d’autres mesures étaient déjà suggérées par l’auteur de projet dans les conclusions de la phase I.

D’où notre questionnement sur le contenu et la qualité des apports véritables du Collège dans cette troisième phase.

Mais nous ne voulons pas être trop injustement négatifs dans la critique. Car de nombreux points mis en avant dans ce SSC alimentent notre moulin et renforcent les positions qu’Ecolo a défendues depuis les rangs de l’opposition, notamment:

 densifier l’habitat et renforcer les pôles; autrement dit, privilégier les noyaux d’habitat, comme le préconise Ecolo depuis longtemps, et éviter d’augmenter la densité dans les hameaux.

 préserver le caractère rural des hameaux, ainsi avons-nous exprimé notre avis défavorable suite aux décisions du Collège d’accorder des permis à Corroy ou de créer de nouveaux lotissements à Nefzée;

 intégrer au mieux les nouvelles constructions dans l’habitat semi-rural qui caractérise notre région.

Le Collège fait donc aujourd’hui un choix d’orientations qui remettent totalement en question de nombreuses décisions prises en matière d’aménagement du territoire durant cette législature. Serait-ce là l’aveu de leur manque d’anticipation durant six ans? Tout nous pousse à le croire…