Ce 5 avril 2019, nous avons reçu un courriel de la SCRL BOSARTS – organisation Bardaf.
Cette coopérative invite en effet le 17 mai 2019 à 20h00 Jean-Pascal Van Ypersele, professeur de
climatologie à l’UCL et vice-président du GIEC. Il y donnera une conférence intitulée : « L’urgence
climatique, comment la comprendre en dehors des villes ? ».
Bien évidemment, nous ne pouvons que nous réjouir de cette organisation sur notre commune et
nous y serons présents !
Cet événement sera précédé comme l’indique l’invitation (que nous vous mettons en copie) de la
« mise en place de l’observatoire citoyen de la transition écologique ».
Nous avions bien noté lors du votre lecture de la déclaration de politique communale en janvier
2019 :
« Un observatoire citoyen de la transition écologique regroupant membres de la société civile, du
monde associatif et un conseiller communal par liste aura comme mission de se pencher sur les outils
à mettre en place pour faire de Mettet une commune en transition. Cet observatoire sera la clef de
voûte d’un large chantier auquel il appartiendra à la commune de confier les moyens financiers et
humains nécessaires à son édification. »
Déclaration de politique générale Icap, Oxygène, Rops page 10, janvier 2019.
Si nous ne pouvons nier les liens évidents entre les deux actions, nous nous interrogeons cependant
quant à l’opportunité de les faire coexister de cette manière.
Avant de poursuivre, nous voulons vous rappelez notre souhait de participation et vous indiquer une
fois encore l’intérêt que nous portons à votre proposition.

Nous souhaitons vous poser les questions suivantes :

1) En quoi la SCRL BOSARTS et l’observatoire citoyen de la transition écologique sont-ils liés ?
2) Quel mandat a été donné par la Commune à la SCRL BOSARTS ? Quel soutien la Commune
apporte-t-elle à l’événement du 17 mai 2019 ?
3) Les bases de cet observatoire citoyen ont-elles été définies ? Quelle sera sa mission, les
limites de son action, quels moyens financiers et humains seront investis ?
4) Vous indiquiez vouloir proposer à un conseiller par liste présente au Conseil communal de
pouvoir s’investir dans la création de cet observatoire. Qu’en sera-t-il ? Nous nous
interrogeons d’autant plus que l’événement de lancement est créé sans que le point n’ait été
abordé lors d’un précédent Conseil communal, ni que les partenaires politiques n’aient eu
voix au chapitre.